COVID : deux années noires pour la profession

Les traiteurs font partie des professionnels ayant le plus souffert lors de la crise sanitaire. Annulation d’évènement, baisse de chiffres d’affaires, pertes sèches, le moins qu’on puisse dire, c’est que les professionnels de cette branche sont passés par des moments difficiles. Certains n’y ont d’ailleurs pas survécu. Découvrez dans la suite ce qu’il en est exactement.

Pourquoi le COVID a-t-il impacté le métier de traiteur ?

La crise sanitaire liée au COVID a plongé le monde dans un total désarroi. Dans de nombreux pays comme la France, les mesures de confinement étaient très strictes. La population ne pouvait pas sortir, même pas pour aller au travail. Les regroupements étaient strictement interdits, surtout dans les espaces publics.

Dans ces conditions, les traiteurs qui dépendent de l’évènementiel ont été mis au chômage forcé. En effet, étant donné que les fêtes et rassemblements étaient interdits, leur profession n’avait plus qu’à mettre la clef sous la porte, sauf à chercher des débouchés en boutique pour certains artisans ou livraison à domicile. Ainsi, pendant ces deux années pendant lesquelles la crise du Covid et les mesures prises frappaient, la grande majorité des traiteurs et professionnels du catering ne pouvaient tout simplement pas exercer leur métier.

2020-2021 : les traiteurs touchés de plein fouet par les mesures sanitaires

Le COVID a donc eu des conséquences dévastatrices sur les professionnels du secteur qui ont eu à faire face à une baisse d’activité considérable. Ils n’étaient quasiment plus sollicités. Les rares traiteurs qui travaillaient encore étaient sollicités pour des évènements en petits comités, avec des bénéfices réduits.

Principale conséquence, une baisse considérable des chiffres d’affaires. Certains professionnels ont dû également supporter des pertes allant jusqu’à plusieurs centaines de milliers d’euros : quantités de commandes ont été annulées à la dernière minute, ce qui a provoqué un gros manque à gagner pour ceux qui avaient préfinancé l’achat des matières premières. En plus de tout ceci, de nombreux travailleurs dans le domaine, notamment les serveurs et les assistants en cuisine, ont dû se mettre en chômage partiel ou même définitif. Les métiers de bouche sont exigeants ; ils ne cessent en principe de souffrir du manque de main d’œuvre. Que dire quand les circonstances viennent décourager ceux qui les ont choisi, ou même ceux qui s’apprêtaient à s’y qualifier ? La sortie de crise se fait attendre.

Quelles sont les mesures prises pour aider les traiteurs ?

Petit coin de bleu dans un tableau plutôt mitigé ? Pour aider les traiteurs à sortir de cette situation de crise qu’ils ont traversés, des mesures ont été prises par les autorités. Il y a eu des séances de réflexion par rapport à d’éventuels mesures d’étalement des impôts, pour les soulager au moins de cette charge annuelle. Des propositions ont également été faites pour améliorer l’encadrement juridique lié aux annulations et aux cas de force majeure. Cependant, malgré la bonne volonté affichée par le gouvernement, de nombreux traiteurs ont été contraints de fermer boutique à cause du COVID.

Si la profession des traiteurs n’a pas été épargnée, aujourd’hui, les professionnels les plus tenaces commencent déjà à se relever. Et tout le monde espère que les envies de beaux événements et de belles fêtes et agapes reprendront plus forts que jamais en France, après avoir subi tant de privations de liberté et de célébrations.

COVID : deux années noires pour la profession

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